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Le Japon et moi : bilan d'un an de vie nippone

  • Lucie
  • 6 mars 2016
  • 13 min de lecture

Tout d’abord, je tiens à m’excuser pour le peu d’articles publiés sur le blog. Non pas que je n’ai pas de choses intéressantes à vous raconter bien au contraire. J’ai trop d’articles à écrire et ma vie nippone est assez remplie depuis l’été dernier. Je travaille plus et surtout, mes rencontres diverses et variées m’ont conduite à avoir maintenant ma précieuse bande de gens biens auxquels je tiens beaucoup et avec lesquels je partage ma vie ici. Je suis plus active sur facebook que sur le blog. Facebook est plus commode à utiliser quand on n’a pas trop de temps mais aussi je dois le reconnaître la flemme de rédiger régulièrement des articles. C’est un fait, je suis très lente à rédiger. Et pour être honnête, quand je rentre chez moi je m’ouvre une bière et je regarde des films et séries qui me connectent à « l’Occident ». Je bosse aussi mon japonais et mon anglais, même si je ne progresse pas aussi rapidement que je le souhaiterais (mon apprentissage oscille entre motivation, flemme, blocage, puis grosse motivation et re-flemme et re-blocage…).

Bref, je fais mon mea culpa pour ma flémingite en tant que bloggeuse. J’avais pensé à supprimer le blog, mais mine de rien, j’y tiens et j’espère pouvoir être plus rigoureuse quant à sa tenue à l’avenir (on y croit).

Comme l’indique le titre de l’article, cela fait un an que ma vie est devenue tokyoïte. Il y a déjà douze mois je débarquais au Pays du Soleil Levant avec pour objectif de tenir la durée maximum de mon visa WH. Grâce à mes efforts, mais surtout grâce à mes incroyables rencontres, c’est chose faite. Je peux désormais me targuer de dire : « J’ai vécu un an au Japon ». La vie passe à une allure fulgurante dans ce pays. Je suis toujours en mouvement. J’ai toujours quelque chose à faire.

Mon aventure nippone ne s’arrête pas avec cette année écoulée. Pour mon plus grand bonheur, je suis désormais détentrice d’un visa de travail, ce qui fait de moi, une expatriée au Japon.

Je vais donc encore profiter de ce pourquoi je me suis tant battue depuis plus de 3 ans. Y a pas à dire, quand on se donne les moyens de faire quelque chose et qu’en plus on a la chance de tomber sur les bonnes personnes, ce pourquoi on s’est battu se réalise. C’est une question de volonté, de croyance en soi et en ses rêves, et de rencontres. Si j’insiste sur les rencontres, c’est tout simplement parce que celles que j’ai faites depuis que je suis ici ont été essentielles dans la tournure qu’a pris ma vie.

J’ai à présent mon inestimable bande franco-nippone qui m’apporte rire et soutien. Je dois beaucoup à cette bande tant professionnellement qu’humainement. Je pense aujourd’hui être une meilleure personne (c’est le grand but de ma vie, m’améliorer comme terrienne, à chacun ses objectifs…) et c’est en partie à ces personnes que je le dois. A elles, ainsi qu’à tous les petits et grands défis quotidiens qu’implique une vie à l’étranger.

J’ai l’impression non pas d’avoir changé, mais d’être un remix amélioré de moi-même, d’être enfin la version de moi-même que je devais être. Tout était là en moi, le Japon a juste tout révélé. Je pense avoir grandi et gagné en humilité, en sérénité, en ouverture d’esprit mais aussi en combativité (je me la raconte un peu…).

Quant à la vie au Japon, en tant que Française et que Femme, il y a des choses que j’apprécie grandement et d’autres beaucoup moins…

Des choses positives, il y en a des tas. La propreté des rues et des espaces publics est remarquable. Nous avons beaucoup à apprendre du Japon pour ce qui concerne le respect des lieux publics c’est indéniable. Comment un pays où il n’y a pas de poubelles dans les rues peut être aussi propre ? Voici la réponse : l’éducation. C’est un plaisir de marcher en ville sans montagnes de gommes à mâcher (dédicace à mes amis Québécois) et autres déchets sur le sol.

Autre point positif, je peux porter un short ou une jupe sans me faire traiter de noms très flatteurs imaginés par l’autre sexe dans ses meilleurs moments d’intelligence humaine.

Ensuite, je ne m’en suis jamais cachée, je suis depuis longtemps convertie à certains domaines de la culture nippone : les mangas, les animes et la musique. Je suis donc pour ces trois catégories au paradis. Je vis dans le pays qui a vu naître des génies de la musique comme Miyavi ou le groupe Radwimps. Je vis dans le pays qui a vu naître ce chef d’œuvre philosophique qu’est Death Note à mes yeux. Je glisserai bien un petit Kira forever mais pour certain je ferai preuve de manque de maturité, j’ai 28 ans après tout…

Eh bien soit, KIRA forever ! Le Japon m’a aussi appris cela, à me foutre de ce que les gens pouvaient bien penser de moi. Ici, quoi que je fasse je suis différente : je suis étrangère, je suis une femme seule à mon âge, je ne suis pas dans les critères de minceur nippons… Le Japon m’a forgée de ce côté-ci de ma personnalité, grand bien me fasse !

Je suis une grande férue d’histoire, et de ce côté-là aussi je suis comblée car l’histoire de ce pays est fascinante et je ne la connais encore que peu. Je rêve de parcourir le Japon et ses plus beaux sites historiques. Malheureusement, je n’ai pas pu autant voyager que je le souhaitais… Les vacances au Japon ce n’est pas comme en France et le Shinkansen ça coûte 3 bras et demi. D’autant plus que je ne suis pas une adepte des voyages solitaires. Le partage c’est mon leitmotiv. Néanmoins, j’ai pu vivre l’une des claques historiques de ma vie en visitant le corbeau de Matsumoto (pour ceux qui auraient loupé cet épisode de ma vie passionnante, allez lire l’article sur cette belle rencontre avec l’histoire).

Quant au fait que le Japon sache jongler entre tradition et modernisme, c’est tellement traité comme sujet que je ne reviendrai pas dessus. Par moment j’ai l’impression de vivre dans le futur (outre le décalage horaire avec la France) et d’autrefois je suis en immersion dans le passé nippon.

Autre chose grandement positive, les toilettes. Je ne remercierai jamais assez les dieux japonais pour cette merveilleuse invention. Croyez-moi, quand il fait 5°C dehors et que vous posez votre royal fessier sur une cuvette chauffante, c’est presque jouissif…

Bien sûr il y a la nourriture japonaise. Mes papilles ne vont pas s’en plaindre, même s’il y a aussi des aliments et des plats dont je ne comprendrai jamais l’existence (le nattô par exemple)… La cuisine nippone est tellement variée que tout le monde peut trouver son bonheur. Même si rien, vraiment rien, ne remplacera un magret de canard ou un tournedos Rossini à mes yeux. D’autant plus qu’ici, acheter de la viande c’est comme prendre le train à grande vitesse, ça coûte 3 bras et demi.

J’habite une capitale qui ne dort jamais, et ça aussi c’est très positif ! Je peux faire des courses à deux heures du matin si j’en ai envie car mon konbini sera ouvert. Tokyo vit 24h/24h. C’est aussi une ville très pratique grâce à son réseau de transports en commun efficace et propre. Je n'ai jamais pris autant le train de ma vie. Je perds un temps fou dans les transports et ça, c'est très négatif... Le train finira par avoir ma peau! Enfin, je pense que c'est le quotidien de tous les gens qui habitent dans une capitale. La grande différence avec nos villes c’est qu’ici je peux me promener sac à main ouvert, en jupe, écouteurs sur les oreilles, seule et à 1h du matin… Je ne me suis jamais sentie en danger dans ce pays. Ce sentiment de sécurité est grandement appréciable.

Le Japon c’est aussi des paysages et une nature sublime. Il faut cependant s'habituer aux séismes. J'ai été surprise par mon premier. Mais j'ai appris à vivre avec. C'est comme le nombre de suicides sur les voies ferrées, c'est triste, mais on apprend à vivre avec... En France je ne faisais pas forcément attention à la nature qui m’entourait. Ici je vis au rythme des saisons et j’ai appris à apprécier regarder un arbre où à attendre avec impatience la saison des fleurs de cerisier. De même que le fait d’apercevoir Fuji-san par temps clair depuis mon train quand je vais travailler en dehors de Tokyo esquisse sur mes lèvres un sourire empli de bonheur. Chanceuse je suis.

J’aime également observer les Japonais de la même manière qu’ils leur arrivent de m’observer. Je suis fascinée par ce peuple autant que par ce pays. Je les trouve beaux, attirants et mystérieux. Si proche de moi et pourtant si loin. Je n’ai pas la prétention de les comprendre, mais vivre parmi eux m’apporte beaucoup et m’apaise.

Le style vestimentaire et capillaire des hommes japonais est une agréable découverte et un régal quotidien. Bien plus que le style des femmes japonaises, il me subjugue. Le dandysme des Japonais est indéniable. Même si certains détails me traumatisaient au début comme le nombre de sacs à main chez les hommes… maintenant je n’y prête plus attention. Après tout pourquoi pas ? Il y a cependant une chose que je n’arrive toujours pas à assimiler : pourquoi s’épiler autant les sourcils messieurs ? Cela me traumatise plus que les sacs à main pour hommes. La notion de virilité n’est pas la même dans chaque société et je m’en rends bien compte ici. Mais bon je suppose que ma taille 40 et ma poitrine doivent bien traumatiser les hommes japonais aussi… Différences culturelles obligent.

En voilà un point très négatif à mes yeux : la dictature de la minceur (voire de la maigreur). Il y a de quoi vous rendre malade dans ce pays quand on est au-dessus de la taille 34… sachant que la norme taille 32 est de mise ! Je suis d’autant plus choquée non pas par la minceur des femmes japonaises, mais par la maigreur de nombreux hommes japonais. De plus, pour trouver des vêtements et surtout des soutifs c’est la galère ! J’ai pensé un moment à faire une diète rigide pour rentrer dans les critères de beauté nippons, puis j’ai vite abandonné. J’aime trop manger pour ça. Soyez rassurés, mon 40 et moi nous portons bien.

Parmi les autres points positifs importants : mon travail. Je fais tout simplement l’un des plus beaux métiers du monde. Être « ambassadrice » de la France au Japon c’est passionnant et instructif. Je partage au quotidien ma culture. Je partage au quotidien ce que je suis, car je suis un produit made in France et j’en suis fière plus que jamais. Je me sens utile et j’aime être professeur de français. J’ai encore beaucoup de choses apprendre en tant que Sensei c’est certain, mais j’aime enseigner. Quand j’étais petite je voulais être chirurgien ou professeur. Mais j’ai vite compris dès le collège que les sciences et moi nous se serions jamais copines… D’où le choix final du professorat, choix que je ne regrette absolument pas. Je reçois beaucoup de la part de mes élèves quelque soit leur âge. Ce qui est particulier quand on est professeur de langue, c’est qu’on enseigne aussi bien à des enfants qu’à des adultes. L’âge de mes élèves varie de 4 à 86 ans ! Les manières d’enseigner à des enfants et à des adultes sont très différentes et préparer de bons cours est un défi quotidien, mais que je prends plaisir à relever tant mes oreilles aiment entendre le doux son du mot « Sensei ».

Vivre au Japon n’est pas synonyme de paradis contrairement à ce que certains peuvent penser. Je suis très heureuse ici mais je suis aussi lucide et je n’ai pas la vision que certains « fans » du Japon peuvent avoir décrivant ce pays comme le Graal. Je ne fais pas partie des expatriés qui ne vivent uniquement qu’à la japonaise et qui idolâtrent le Japon plus que tout en faisant fi de ses défauts. Le Japon, comme la France, a des défauts et une part d’ombre. En tant que Française j’ai hérité d’un sens critique viscéral… Quand on me dit « ah vous les Français vous critiquez tout le temps », j’ai tendance à répondre un « et j’en suis fière ». J’entends déjà les sacro-saints défenseurs du Japon qui liront peut-être cet article me tomber dessus (quoique je pense qu’ils s’en foutent de l’avis d’une énième française expatriée seulement depuis un an et qui tient un blog sur son expérience ici). Le mythe du « parfait vivre en société nippon » a la vie longue… Prenez-vous des coups de parapluie régulièrement dès qu’il pleut car le gars en face de vous préfère vous foncer dessus plutôt que de se décaler ou lever son parapluie… Faites-vous pousser ou marcher dessus au moment de monter dans le métro ou dans le train parce que la personne derrière vous a décidé qu’elle allait se battre pour être assise à votre place… Rentrez dans un restaurant ou un café et sentez au regard du serveur que vous n’êtes pas forcément la bienvenue car gajin (étranger) et que par conséquent il sera froid (voire glacial) avec vous… Demander à une vendeuse un manga qui n’est pas sur le présentoir et vous faire limite envoyer chier ce qu’elle n’aurait pas fait avec une personne japonaise… Le Japon, c’est comme partout, il y a aussi des gens pas biens (LE CHOC). Cela n’enlève rien à l’amour que j’ai pour ce pays. Après tout il y a aussi des cons en France et pourtant je ne changerai de nationalité pour rien au monde.

Mais parmi les choses qui me gênent le plus ici, c’est que je ne me suis jamais aussi sentie femme. Être une femme pour moi c’est une fierté et un bonheur et je suis sensible à la cause féminine (« oh non une féministe de plus ! »), parce que j’ai conscience de ce que de nombreuses dames avant moi ont dû faire pour que je sois une jeune femme indépendante et libre de penser par elle-même. Dans beaucoup de pays, ce long et éreintant combat continue. Et il faut le reconnaître, le Japon n’est pas le pays rêvé pour être une femme et cela pour des tas de raisons que je ne m’attarderai pas à détailler ici comme la sexualisation précoce des jeunes filles.

J’ai aussi conscience des différences culturelles, historiques et sociétales entre le Japon et la France (je ne me suis pas tapée 7 ans d’études de sciences humaines à la fac pour ne pas comprendre que toutes les sociétés étaient différentes et que je ne devais pas avoir une vision franco-centrée du monde) mais en tant que femme il y a des comportements que je ne comprendrai jamais dans ce pays venant de la part des Japonais comme des Japonaises. Qu’on soit bien d’accord, en France on a encore beaucoup de choses à améliorer concernant l’image et la place de la femme (la téléréalité ça n’aide pas vraiment de ce côté-là…) mais au Japon aussi il y a encore du travail ! De nombreux articles évoquent déjà ce sujet sur le net, je vous invite à les lire. J’arrête ici ma tirade « féministe ».

Autre fait, même si j’adore ce pays et vivre ici, j’ai besoin d’avoir ma bulle de culture natale et de choses connues. J'ai arrêté de regarder des dramas japonais par exemple alors qu'en France j'en regardais des tas. Je ne regarde que des séries et films américains ou français et quelques rares films japonais. C'est comme si je ne pouvais plus voir le Japon sur mon écran de télé. Peut-être parce que je le vis au quotidien. Je continue cependant de regarder des animes. Certains d'entre eux me passionnent toujours autant. Les scénarios et les messages délivrés par les animes sont bien plus intéressants que ceux des dramas japonais.

C’est pour cela que je fais ma vie aussi avec des Français et que de temps en temps j’achète fromages et pinards au grand désespoir de mon portefeuille. Vous ai-je dit que le prix du fromage ici me donner des palpitations ? Bref, me couper du Japon par moment m'est nécessaire et me fait le plus grand bien. Et surtout, par chance j’ai vraiment rencontré des Français et des Françaises qui valent le coup d’être connus et avec lesquels je partage les mêmes délires et envies. J’ai également des amis japonais, peu mais avec lesquels je peux être moi-même et ça c’est primordial (repensez à ce pauvre Tomo que j’ai fait galérer pour avoir un camping avec douche…).

Question existentielle, est-ce que la France me manque ? Evidemment. Mais j’ai fait un choix et je dois l’assumer. La distance avec la famille et les amis est parfois difficile à digérer. J’aimerais bien avoir ma maman à proximité quand je suis malade ou refaire le monde avec les miens accoudés au bar du QL. Je suis tous les jours en contact avec les miens et je me tiens aussi au courant de l’actualité française (quelle belle invention qu’internet). Par chance, cette absence m’a semblé surmontable car des miens sont venus ici : mon papa, ma maman, mon petit frère, mon grand-frère et ma belle-sœur, mes cousins, mes copains de Montpellier. Que voulez-vous je suis tellement aimée qu’ils ont fait le déplacement pour moi (laissez-moi y croire).

Je suis également rentrée en France et j’ai pu découvrir pour la première fois ce que c’était d’aller en vacances dans son propre pays. Ce fut une grande expérience pour mon mental mais aussi pour mon physique tant j’ai ingurgité un nombre impressionnant de magrets de canard. Durant ce séjour français, je ne me suis plus sentie en phase avec ma vie d’avant. J’avais le sentiment permanent d’être en décalage constant avec les autres. J’ai loupé tellement de choses de la vie des miens et j’ai vécu tellement de choses sans eux ici, que cela a sans doute modifié les relations que j’avais avec eux. Il y a bien un avant et un après Japon et j’en ai pris conscience durant ces 15 jours français. Je pense également que les miens ont ressenti cela…

Question actualité française, j’ai été comme de nombreux expatriés très touchée par les évènements de Paris. J’ai mis du temps à m’en relever tant je me sentais coupable d’avoir abandonné mon pays et tant j’avais de colère en moi. Vivre ces attentats de l’extérieur, ça m’a pas mal secouée. Je prenais le train tôt ce samedi matin-là pour aller travailler. Je regardais les news sur internet quand soudain des larmes se sont mises à couler le long de mes joues suscitant l’incompréhension des Japonais autour de moi. J’ai eu beaucoup de mal à travailler ce jour-là et les jours qui suivirent. Car être prof de français c’est aussi répondre aux questions des élèves sur les attentats… La plupart des Japonais qui m’entouraient, élèves ou non, se sont montrés très solidaires et réconfortants. Je ne me suis jamais autant sentie Française de ma vie. C’est la triste et connue vérité, la connerie humaine est présente partout et peut frapper à chaque instant. La lâcheté et l’intolérance font partie de l’être humain et sont plus développées chez certains que chez d’autres. Malheureusement « Les Lumières » n’ont pas brillé dans tous les pays et surtout dans tous les cerveaux. Parfois des dessins valent mieux que des mots. Voici un dessin de mon frère qui illustre cette tristesse, cette incompréhension, mais aussi l'espoir. Car ça, ils ne peuvent pas le tuer.

Il est temps de conclure ce premier article bilan et cette longue et lucide déclaration d’amour. En résumé, si vous avez bien tout lu (c’est un peu long si vous avez lâché avant la fin je ne vous en tiens pas rigueur), c’est avec un immense plaisir que je resigne pour une nouvelle année ici. L’expérience est belle et addictive. Chaque jour dans ce pays est une nouvelle découverte, un nouvel apprentissage. Depuis mon arrivée au Japon je ressens ce sentiment si désiré, si exaltant et parfois effrayant, qu’est celui d’exister. A chacun son opium, le mien c’est le Pays du Soleil Levant.

Merci à mon frérot d'amour pour ce beau dessin (et tous les autres) me représentant avec mon univers nippon.

Merci également à tous ceux qui ont suivi mes aventures japonaises depuis un an. J’espère continuer à vous faire découvrir la vie d’expatrié ici, et vous avoir donné l’envie de venir voir le Japon de vos propres yeux et d'être émerveillés à votre tour.

 
 
 

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