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Mon petit appartement

  • Lucie
  • 12 mars 2015
  • 4 min de lecture

Depuis plus d’une semaine, je réside dans mon propre petit appartement (moins de 13 mètres carrés) dans l’un des 23 arrondissements spéciaux de Tokyo, celui d’Ôta-ku. La population de l'arrondissement est de 676 458 habitants, pour une superficie de 59,46 km². L'aéroport international d'Haneda, par lequel je suis arrivée, se trouve dans cet arrondissement.

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(source Wikipedia)

Mon appartement se situe dans le quartier d’Omorinishi. Ce quartier est plutôt agréable, et je suis à 12 minutes à pieds de deux stations de métro me permettant de me rendre dans le centre de Tokyo. Il s'agit de la station Kamata de la ligne JR East Keihin-Tôhoku Line, et de la station Umeyashiki de la Keikyû Main Line.

En gros, pour me rendre dans l’arrondissement de Shinagawa, où vivent certains de mes amis, je mets environ 35 minutes. Pour me rendre dans mon arrondissement de cœur et de paillettes (boutiques, restaurants, jeunesse nippone, quartier d’Harajuku…) il me faut environ 45 minutes, cela bien sûr si je ne me trompe pas dans mes lignes de métro et dans les trains (locaux ou rapides) que j’emprunte.

Vous l’aurez compris, cela m’est arrivé très récemment. Petite explication, dans les lignes de métro, il y a les trains locaux qui s’arrêtent à toutes les stations, et puis ceux rapides, qui sautent des stations. Bien sûr, histoire de rajouter du piquant dans ma vie qui n’est pas du tout perturbée en ce moment, il a fallu, alors que j’avais un rendez-vous important, que je monte dans un métro rapide qui, évidemment, ne s’est pas arrêté à la station où je devais effectuer mon changement de ligne. Je vous laisse imaginer ma détresse quand j’ai compris que le métro ne s’arrêterait pas à ma station et que j’allais devoir galérer pour rattraper mes lignes et être à l’heure pour mon rendez-vous. Heureusement, j’étais partie avec de l’avance de mon appartement (il faut croire que je n’avais déjà aucune confiance en mes capacités dans le métro tokyoïte).

C’est avec dignité et ténacité (non je n’ai pas pleuré), que j’ai dû faire un léger demi-tour pour pouvoir effectuer mon changement de ligne et arriver à bon port pour mon rendez-vous pile à l’heure. Bref, passons mes déboires dans le métro de Tokyo, il y en aura tant d'autres à vous raconter...

Voici les photos de ma rue dont je suis réellement tombée amoureuse, tellement elle est étroite et typiquement japonaise. J’adore l’emprunter la nuit, elle a un charme encore plus fou.

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Ensuite, je vous présente ma résidence dont la bâtisse est assez vieille, et le distributeur qui se trouve devant. Sachez qu’au Japon, il y a un distributeur de boissons, chaudes ou froides, environ tous les 50 mètres. Il y a même des distributeurs de cigarettes, à l’occasion, je vous en prendrai un en photo, il y en a dans ma zone.

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Enfin, mon appartement :

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Ce n'est pas Versailles, mais j’ai commencé à prendre mes marques dans mon petit appartement mal isolé où par moment il règne un froid glacial. Vivement que le printemps et les cerisiers en fleurs prennent place à Tokyo!

J’espère cependant pouvoir changer de location d’ici deux mois, ici c’est un peu cher pour ce que c’est. Mais il est très difficile de louer des appartements quand on est étranger en dehors des agences de location spécialisées dans la location pour gaijin (c’est comme cela que les Japonais nomment les étrangers, ce terme peut être parfois assez péjoratif mais c’est une autre histoire…). Par conséquent, ce type d’agence en profite pour gonfler les prix.

J’ai la télévision japonaise et internet compris dans mon loyer (environ 620 euros…) mais la machine à laver et le sèche-linge de la résidence sont eux payants. Cela n’était évidemment pas précisé sur le site internet de mon agence…

De toute façon, je n’ai pas vraiment le choix pour l’instant tant les propriétaires japonais peuvent se montrer réticents à louer à un étranger, d’autant plus que je ne travaille pas encore et que mon japonais est basique. On verra bien si j’arrive à trouver mon logement bonheur dans les semaines qui viennent !

Quoiqu'il en soit, je trouve vraiment mon quartier agréable, tout aussi éloigné du centre branché et actif de Tokyo qu'il est. Mon quartier est plutôt calme, même si les murs de mon logement sont très mal insonorisés et que je suis réveillée très tôt le matin par la lumière du jour (rappelez-vous, pas de volets au Japon) et par les travaux de construction d’une résidence juste en face de la mienne.

J’affectionne particulièrement le moment où je rentre de mes stations de métro le soir, tant les rues de ma zone sont pleines de charmes et de mystères, de lumières, de bonnes odeurs de nourritures japonaises traditionnelles, de petites boutiques, d’amoureux qui se promènent main dans la main, de cyclistes qui jouent de la sonnette dès que vous êtes sur leur chemin, de gens qui me regardent bizarrement (il n'y a pas beaucoup d'Occidentaux dans le coin)...

J'aime tout simplement cette ville la nuit, si lumineuse et mystérieuse.

J’essaierai de prendre des photos de l’atmosphère de mon quartier la nuit, même si je n’ose encore pas trop passer pour la touriste occidentale de base.

Voilà pour un premier aperçu de mon appartement et de mon quartier.

 
 
 

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