Mon premier voyage au Pays de Musashi : Osaka

Au moyen d'un Japan Rail Pass d'une durée de 7 jours, j'ai pu découvrir en train une partie du Japon, d'Est en Ouest. Ce pass est économique, facile d'utilisation mais aussi très pratique. Autre atout, on peut le commander par internet avant son départ.

En gros, ce précieux sésame m'a permis, pour le prix d'un aller-retour Tokyo-Kyoto, de visiter le Japon librement durant une semaine sur l'ensemble du réseau JR.

C'est ainsi que qu'en quelques jours j'ai pu me rendre à Osaka, Kyoto, Tsu, Ise, Hiroshima et Miyajima. La plupart des destinations avaient été choisies avant mon arrivée au Pays du Soleil Levant. J'avais déjà en tête de visiter l'aquarium d'Osaka avant de prendre l'avion.

OSAKA

Préfecture d'Osaka, Région du Kansai

Osaka est la troisième plus grande ville du Japon et le chef-lieu de la préfecture du même nom. N'ayant pas le temps de l'explorer en détail, j'ai choisi d'y passer seulement une journée afin de visiter son célèbre aquarium qui héberge un gigantesque requin-baleine. Je m'y suis rendue avec des compagnons français uniquement.

La ville est le moteur du dynamisme du Kansai. Aux premiers abords, elle peut paraître comme seulement une vaste étendue de béton parcourue par d'impressionnantes autoroutes suspendues.

Je regrette de ne pas avoir passé plus de temps à flâner dans cette ville, d'autant plus qu'il paraît que quelque chose d'envoûtant s'en dégage, notamment la nuit lorsqu'elle s'illumine. Ayant qui plus est bon appétit, le fait que ce soit pour les habitants d'Osaka que l'on ait inventé l'expression kuidaore, c'est-à-dire "manger jusqu'à en tomber", va certainement m'inciter à y retourner pendant mon PVT.

Historiquement, Osaka a toujours été un port et un centre de commerce de premier plan. Elle fut capitale du Japon pour une durée cependant limitée, entre le milieu du VIIe siècle et le milieu du VIIIe siècle.

Après avoir unifié le Japon à la fin du XVIe siècle, c'est à Osaka que Hideyoshi Toyotomi choisit d'y établir son château. La ville gagna ainsi en renommée et de nombreux marchands vinrent s'y installer, la transformant en un centre économique prospère.

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, Osaka fut presque rasée par les bombardements américains. De plus, Tokyo supplanta peu à peu Osaka en devenant le premier centre de l'économie japonaise.

La ville, malgré les lourdes conséquences de la récession mondiale, reste néanmoins une grande place économique disposant de nombreuses usines fabriquant des produits appartenant aux domaines de l'électronique et de la haute technologie. Elle partage aujourd'hui son rôle de grande ville portuaire ouverte sur le monde avec les ports de Kobe et de Yokohama.

L'aquarium Kaiyukan, ouvert en 1990, est l'un des plus gros aquariums du monde. Il est situé dans le quartier de Tempôzan, île artificielle dédiée aux divertissements, un peu comme Odaiba à Tokyo. L'aquarium est construit autour d'un vaste réservoir central de 5 400m² où évoluent le fameux requin-baleine mais aussi des raies mantas, des requins léopards, zèbres, marteaux, un requin-tigre et des tas d'autres espèces de raies et de poissons.

L'aquarium vu de l'extérieur

Il y a des gens qui ont du courage tout de même...

La star de l'aquarium, je l'ai surnommée Toshi (ne me demandez pas pourquoi, j'aime seulement ce prénom...)

Le parcours de la visite fait le tour de ce grand réservoir et donne un aperçu de la vie marine océanique.

Les crabes-araignées que l'on peut retrouver dans la section des grandes profondeurs étaient assez intrigants.

J'ai pour habitude de toujours essayer tout ce que les musées ou aquariums proposent comme activités ludiques... Une nouvelle fois, non je n'ai pas honte. La photo souvenir avec Toshi...

En sortant de l'aquarium, nous en avons profité pour faire un tour dans le Tempôzan Marketplace, galerie marchande aux nombreux restaurants où je me suis livrée à deux de mes sports favoris au Japon : manger et faire un purikura.

L'achat de la peluche requin-baleine n'était pas forcément nécessaire, mais j'ai craqué, je suis une grande enfant que voulez-vous. Il fallait que je ramène mon Toshi en France.

Bon, je dois l'avouer, il m'arrive souvent de craquer. J'ai aussi gaspillé des sous inutilement dans des machines comme celle-ci (ne me jugez pas, Gintoki a vraiment trop la classe...) :

Je me suis découverte une passion pour les grandes roues à Yokohama. Comme il y en avait une à proximité du centre commercial, je n'ai pas pu résister à l'envie d'y monter. Celle-ci culmine à 112 mètres de hauteur et présente des vues époustouflantes sur la ville et la baie d'Osaka.

Tempôzan Marketplace avec la Grande Roue

Vues d'Osaka depuis la Grande Roue

Une journée à Osaka, c'était vraiment trop court. D'autant plus que l'on perd pas mal de temps dans les transports. Je retournerai dans cette ville avec plaisir, il me reste tant de choses à découvrir et tant de bons petits plats à goûter.

Je finis cet article par la façade d'une boutique d'accessoires, comment dire, orginale! Je me devais de partager cela avec vous.

#voyage