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Mon premier voyage au Pays de Musashi : Kamakura

  • Lucie
  • 4 févr. 2015
  • 3 min de lecture


Lorsque j'étais à Tokyo, sa proximité avec les villes de Kamakura et de Yokohama m'a permis de les découvrir (30 km au sud pour Yokohama ; 50 km au sud-ouest pour Kamakura).


Je résume ici en images mon excursion d'une journée à Kamakura. Cette visite avait été organisée par mon école de langues. Les autres élèves français et québecois, de même que des élèves japonais apprenant le français ont également participé à cette activité.








KAMAKURA

Préfecture de Kanagawa, Région du Kantô

Kamakura est d'une richesse culturelle exceptionnelle. La campagne environnante est parsemée de nombreux temples bouddhiques et de quelques sanctuaires shintô. Lieu de villégiature, Kamakura est très fréquentée le week-end et en période de vacances.

Kamakura fut capitale du Japon de 1185 à 1333. La fin de la période de Heian (Kyoto) fut marquée par une guerre entre les deux grands clans guerriers des Minamoto et des Taira. Les Taira remportèrent cette guerre et le troisième fils du clan Minamoto, Yoritomo, fut envoyé en exil dans un temple. Adulte, celui-ci réunit des forces pour contre-attaquer les Taira et s'installa à Kamakura en 1180. À la suite d'une série de victoires, Yoritomo Minamoto fut nommé shogun en 1192 et gouverna le Japon depuis Kamakura. Mort sans successeur, c'est la famille de son épouse, le clan Hôjô, qui régna sur le pays jusqu'en 1333. Après quelques péripéties, la capitale du Japon redevint Kyoto à partir de cette date.



Les visites effectuées là-bas étaient essentiellement d'ordre religieux. Nous sommes allés à l'Engaku-ji, l'un des cinq grands temples zen de l'école Rinzai de Kamakura, qui aurait été fondé en 1282. La porte San-mon, rebâtie en 1783, qui ouvre le temple, est magistrale.

L'un des nombreux bâtiments de prières et son intérieur :

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Quand on pénètre dans un des nombreux bâtiments du temple, il faut bien penser à lever la tête, on ne sait pas qui nous observe...

La promenade dans ce vaste temple et ses jardins est très agréable. Le temps se fige et le silence règne, on est loin de l'amosphère bruyante de la capitale. L'Engaku-ji fait vraiment figure de lieu pour se ressourcer.

Si l'on suit le long escalier de l'entrée, on peut apercevoir la cloche Engaku-ji, la plus grosse de Kamakura.

Des séances en public de méditations zen se déroulent encore dans ce temple.



En sortant du temple, nous sommes allés prendre une pause bien méritée dans un petit restaurant près de la gare de Kita-Kamakura. Chose assez rare pour le précisier, celui-ci avait un menu en anglais.

La première partie de l'après-midi fut quant à elle consacrée au Shintoïsme. Nous nous sommes rendus au sanctuaire Tsurugaoka Hachiman-gû. Il s'agit du plus grand sanctuaire shintoïste de Kamakura, fondé en 1063 et dédié à Hachiman Daimôjin, déification de l'Empereur Ojin. Il fut reconstruit par Minamoto no Yoritomo, le fondateur du shogunat de Kamakura, qui fit de Hachiman, le Dieu de la guerre, son protecteur.

Son atmosphère est complètement différente des temples bouddhiques qui entourent la ville. La fréquentation du lieu était plus importante.


L'allée qui mène aux principaux bâtiments du sanctuaire est ponctuée de stands proposant divers encas :


La renommée de Kamakura est surtout due à la présence du Daibutsu, le deuxième bouddha le plus grand du Japon, situé dans le temple Kôtoku-in. La visite de ce temple a cloturé notre journée d'excursion.


Boutique à l'entrée du temple

Rituel de purification avant de pénétrer dans le lieu sacré


Achevé en 1252, la statue en bronze mesure 13 mètres de hauteur et pèse 121 tonnes. La statue représente le bouddha Amida, révéré par l'école Jôdo comme une divinité du Salut.


Kamakura s'avère être une visite très intéressante pour celui souhaitant en apprendre plus sur les deux principales religions du Japon, le Shintoïsme et le Bouddhisme, d'autant plus que la plupart des temples et des sanctuaires sont accessibles à pied depuis les gares de Kamakura et de Kita-Kamakura.

Passer une journée à Kamakura permet aussi de s'aérer loin de la Capitale, de profiter de belles promenades et même, de piquer une tête à la plage suivant la saison car la ville est également une station balnéaire.


 
 
 

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