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Mon premier voyage au Pays de Musashi : Tokyo

  • Lucie
  • 3 févr. 2015
  • 11 min de lecture

J'ai posé mes petits pieds de Gauloise au Japon pour la première fois lors d'un séjour hivernal de deux mois, en janvier et février 2013. Je résidais à Tokyo où j’avais loué un appartement dans l’arrondissement de Setagaya en passant par une agence immobilière spécialisée dans la location de logements pour étrangers.

J’ai suivi pendant un mois des cours de japonais dans une école de langues d’Harajuku qui proposait également des excursions les après-midi et les week-ends.

Le reste du temps, j’ai visité Tokyo par mes propres moyens mais j’ai également parcouru une partie du Japon durant une semaine.

Cet article, comme son titre l’indique, est consacré à la partie tokyoïte de mon séjour.


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Un peu d'histoire-géo...

Carte du Japon avec le tracé des préfectures

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La définition du statut de Tokyo sur les plans géographique, administratif et urbain est encore difficile à cerner pour moi, tant elle peut recouvrir des réalités différentes. Mais comme cela peut vous faciliter la lecture de cet article mais aussi des prochains, en avant un résumé (promis, ce n'est pas long, sinon prenez un doliprane...).


Pour faire simple, le Japon (127 millions d'habitants) est divisé en 47 préfectures, la préfecture métropolitaine de Tokyo est l’une d’entre elles et aussi la capitale administrative du Japon. Celle-ci se situe sur la côte Est d'Honshû, la principale île de l'archipel japonais.

En effet, la commune de Tokyo jouit d'un statut administratif particulier parmi les préfectures du Japon car la ville de Tokyo a été supprimée en tant qu'entité politique ou administrative en 1943 (fusion avec la préfecture du même nom). En gros, la "ville" même de Tokyo n'existe plus. Actuellement, 23 arrondissements spéciaux remplacent l'ancienne ville dissoute au sein de la préfecture.

La préfecture de Tokyo ou métropole de Tokyo comprend quant à elle les 23 arrondissements spéciaux, qui constituent sa moitié est, mais aussi 26 villes, un district rural (Nishitama) et 4 sous-préfectures dans les îles du Pacifique.

Enfin, l'agglomération de Tokyo, autour de la baie de Tokyo, forme la mégapole la plus peuplée du monde. Sa délimitation est floue, donc je vous épargne toutes les formes qu'elle peut recouvrir. Elle comprend plusieurs préfectures et huit villes de plus de 500 000 habitants, parmi lesquelles Tokyo (les 23 arrondissements spéciaux) et Yokohama, les deux villes les plus peuplées du Japon.


En chiffre, cela représente 9 millions d'habitants pour les 23 arrondissements spéciaux, plus de 13 millions pour la préfecture de Tokyo, plus de 37 millions pour l'agglomération.

Vous l'aurez compris, y a du monde autour de la baie!


Une fois la géo (la migraine) passée, un peu de cette noble matière qu'est l'Histoire!


Petite précision utile pour la lecture des articles du blog, jadis (j'adore dire ça, habituez-vous) et jusqu’en 1868, Tokyo se nommait Edo c’est-à-dire la « Porte de la rivière », en référence à la rivière Sumida qui la traverse, et n'était pas la capitale "officielle" du Japon. La capitale impériale se trouvait à Kyoto.

La ville d'Edo prit de l'importance en 1603, quand elle devint le siège du shogunat, soit le gouvernement militaire de Ieyasu Tokugawa. À partir de cette date, le Japon, qui n'était pas véritablement un pays unifié, fut dirigé par le clan Tokugawa, et cela jusqu'en 1867.

Suite à la Guerre de Boshin (1867-1869), une guerre civile, l’Empereur Meiji (122ème empereur du Japon de 1867 à 1912), s'installa à Edo. Il décida de la renommer Tokyo (« capitale de l'Est ») par opposition à l’ancienne capitale, Kyoto (« ville capitale »).

Il faut savoir, car cela permet de comprendre beaucoup de choses concernant le Japon, que durant la période du shogunat Togukawa, le Japon fut replié sur lui-même (en gros, pas d'étrangers sur le sol japonais en dehors de quelques Néerlandais, et surtout aucun Japonais en dehors du sol nippon).

Donc après plus de 250 ans d'isolement, Tokyo s'ouvre au monde et devient une métropole moderne. La ville fait face alors à deux désastres de grande ampleur. D'une part, en 1923, le tremblement de terre du Kantô provoque de graves dommages humains et matériels dans la capitale. D'autre part, Tokyo subit les raids aériens des Américains en 1944 et 1945.


Après la Seconde Guerre Mondiale, Tokyo s'impose comme une grande puissance économique et technologique. L'économie du Japon atteint son apogée dans les années 1980 avant de s'effondrer dans les années 1990. Tokyo va mettre alors des années à sortir de la récession. L'économie nippon connaît toujours actuellement des hauts et des bas.


Aujourd'hui, c'est du côté du soft power nippon qu'il faut se pencher. Tokyo est fortement présente sur la scène mondiale au travers de la mode (Harajuku, Shibuya...), de la musique (particulièrement par la J-Pop), du design, de sa technologie, des mangas et des animes (films d'animation). Les Français sont particulièrement friands de cette culture nippone, comme en témoignent les ventes de mangas ou le nombre de conventions organisées autour du Japon dans l'Hexagone.

Outre mon intérêt pour l'histoire japonaise, c'est à la puissance de ce soft power nippon que je dois le choix de mon PVT au Pays du Soleil Levant.



Voilà, vous êtes parés pour comprendre les termes "techniques" qui vont suivre pour résumer mes deux mois à Tokyo.


Commençons par une vidéo de clichés pris lors de mon séjour dans la « capitale de l’Est » :


(Conseil: regardez en HD)



Pour des raisons évidentes, Tokyo c’est très grand et en deux mois j’ai eu l’occasion d’en faire des choses, je me contente ici de détailler les principaux endroits visités et que vous pouvez retrouver dans le montage. Etant donné que je fais un PVT au Japon, en commençant par la capitale, vous retrouverez tous les détails sur "ma vie quotidienne à Tokyo" dans mes prochains articles.


En bref :


  • J'ai beaucoup appris en visitant l'excellent Musée Edo-Tokyo situé dans le quartier de Ryôgoku, dans l'arrondissement de Sumida. Le musée se trouve à côté du Ryôgoku Kokugikan, centre sportif polyvalent où ont notamment lieu des tournois de sumo. La zone d'exposition se présente comme un immense hangar où se trouvent notamment des reconstitutions et des maquettes. Comme son nom l’indique, ce musée est consacré à l'histoire de la ville de Tokyo, en particulier durant les ères Edo, Meiji et Shôwa. Il concilie savoirs et amusements, pour mon plus grand bonheur. Non je n'ai pas eu honte...

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Je vous vends du rêve en sumo n'est-ce pas...

  • Mon expédition au zoo d'Ueno avait pour principal objectif d'apercevoir le fameux Panda. Le zoo, fondé en 1882, est le plus ancien du Japon. Il se situe dans l'arrondissement de Taitô.

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  • Dans le complexe « Tokyo Dome City », je voulais voir le mythique Tokyo Dome, le terrain de baseball des Yomiuri Giants. Ce complexe comprend aussi le parc d'attractions Kôrakuen avec ses montagnes russes et sa grande roue, ainsi qu'un gigantesque centre commercial. Il se situe dans l'arrondissement de Bunkyô.

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  • Dans l'arrondissement de Minato, je me suis attardée sur deux sites situés à proximité. Tout d’abord, je me suis rendue au temple bouddhique Zôjô-ji. Il s’agit d’un temple funéraire du clan Tokugawa. Ensuite, je suis montée dans la célèbre tour rouge et blanche de la capitale, la Tokyo Tower. Elle ressemble à notre Tour Eiffel (elle s'en inspire volontairement). Achevée en 1958, elle est plus haute de 7,6 mètres que notre dame de fer, soit une hauteur totale de 332,6 mètres. Outre le fait qu'elle possède un robot-guide totemo kawaii, la Tour offre une très belle vue sur Tokyo et ses lumières la nuit. Je conseille d'ailleurs de faire la visite de la Tokyo Tower à la tombée du jour. Personnellement, j'y ai vécu le plus beau et émouvant coucher de soleil de ma vie, avec vue sur le Mont Fuji...

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  • Appartenant à la fois aux arrondissements de Minato et de Kôtô, je suis allée plusieurs fois sur l’île artificielle d’Odaiba dans la baie de Tokyo. C'est un endroit fait surtout pour s'amuser (Game Center, showrooms, parc de loisirs, onsen, neko café…) et faire du shopping (DiverCity Tokyo Plaza, Venus Fort…). Mais on y trouve aussi les locaux de la célèbre chaîne Fuji TV (avec son chien bleu de mascotte et ses affiches de Yamapi) ainsi qu’un point de vue tout simplement époustouflant sur la capitale nippone avec le Rainbow Bridge et une réplique de la Statue de la Liberté en prime. Le tout surveillé par le Gundam Géant de 18 mètres devant le DiverCity Tokyo Plaza. Le centre commercial DiverCity impressionne par le nombre de ses boutiques de fringues, mais surtout de nourriture. Il ne faut pas aller dans ce centre quand on est gourmand, sinon on se retrouve vite avec une glace Hello Kitty dans les mains... Je n'y connais pas grand chose en automobile, mais il était plaisant de visiter le Toyota Mega Web, l'une des salles d'exposition du constructeur. C'était cool de m'asseoir dans des voitures que je n'aurai jamais. C'était tout aussi amusant de perdre ma dignité dans un Game Center et d'admirer les magnifiques cosplayers japonais.

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Vue de Tokyo depuis l'observatoire des locaux de Fuji TV situé sur l'île d'Odaiba

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Reproduction d'un studio chez Fuji TV

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Affiche de drama avec Yamashita Tomohisa (ne me jugez pas...)

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Centre commercial DiverCity Tokyo PLaza avec son Gundam Géant

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Toyota Mega Web

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à gauche : Neko Café

à droite : Photo témoignant de la perte de ma dignité dans un Game Center...

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Cosplayers

  • Autres visites, celles du jardin de Kiyosumi et du Musée Fukagawa Edo, situés dans l’arrondissement de Kôtô. Le jardin est ouvert en 1880 et devient l'un des jardins typiques de l'époque Meiji de style Kaiyu-shiki-rinsen-teien (jardins-promenade avec arbres et étang). En 1878, Iwasaki Kotaro (fondateur de la non moins célèbre Mitsubishi...) choisit cette propriété et ce jardin pour y recevoir des convives et assurer à ses employés un lieu de plaisir et de repos. Le musée quant à lui propose une reproduction grandeur nature du quartier de Fukagawa tel qu’il était dans les années 1830, c’est-à-dire à l’époque où Tokyo s’appelait encore Edo.

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  • J'ai aussi effectué un passage obligé dans l’Akihabara Electric Town soit le quartier d’Akihabara ou Akiba, situé à cheval sur les arrondissements de Chiyoda et de Taitô. On ne présente plus ce célèbre temple de l’électronique, des mangas, animes et jeux vidéo. On y trouve du matériel électronique neuf et d'occasion à bas prix. Akihabara est devenu le centre de l'univers otaku. Les maid cafés y sont nombreux. Le cosplay est aussi pratiqué.

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  • Je me suis rendue régulièrement dans le quartier d’Harajuku et ses alentours, dans l’arrondissement de Shibuya, parce que mon école de langues s'y trouvait. Ce quartier est connu pour plusieurs raisons. Au niveau religieux, on peut y visiter sans doute le plus impressionnant sanctuaire shintoïste de Tokyo, le sanctuaire Meiji Jingû. Achevé en 1920, le sanctuaire fut érigé en l'honneur de l'empereur Meiji et de l'impératrice Shôken, qui mirent fin à la longue période d'isolement du Japon. Il fut détruit par les bombardements pendant la Seconde Guerre mondiale et reconstruit en 1958. Il est aussi plaisant de se promener au milieu du Yoyogi-Kôen, parc boisé de plus de 53 ha. Mais Harajuku est surtout célèbre pour être un temple de la mode japonaise avec notamment la Takeshita-dôri qui concentre un grand nombre de boutiques. Harajuku est également le point de départ de la renommée avenue Omotesandô, les « Champs-Élysées » de Tokyo, qui relie Harajuku à Aoyama. Si l'on est curieux des excentricités vestimentaires des Japonais, c'est à Harajuku qu'il faut se rendre le week-end. La zone dispose également d'un musée possédant une exceptionnelle collection d'ukiyo-e (estampes) : le musée Ôta. Cette collection comprend des oeuvres de grands maîtres tel Hiroshige.

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Entrée de la cour extérieure du sanctuaire Meiji-Jingû

  • Visite quasi obligatoire lorsque l’on se rend à Tokyo, le Sensô-ji situé dans le quartier d’Asakusa (arrondissement de Taitô). Ce temple est dédié à Kannon, la déesse bouddhique de la Compassion. Il renferme une statue en or de la divinité qui n'est cependant pas exposée au public. La structure actuelle du temple date de 1950. Devant le temple, de l'encens brûle en permanence dans un grand chaudron diffusant une odeur plutôt agréable, d'autant plus que la fumée qui s'en dégage aurait des propriétés bénéfiques. On entre dans le temple par la Kaminarimon, la porte du Tonnerre. Celle-ci est gardée par deux divinités protectrices : le dieu du Vent Fûjin à droite, et le dieu du Tonnerre Raijin à gauche. Une fois passée cette porte, on se retrouve dans la Nakamise-dôri, la rue commerçante menant jusqu'au principal édifice du temple. Cette allée offre toutes sortes de marchandises, des souvenirs à d'authentiques objets d'artisanat de style Edo. Outre la structure du bâtiment en lui-même qui est impressionnante, on peut aussi admirer sa pagode à cinq étages et se balader dans la grande allée commerçante qui jouxte le temple. On croise également des jinriksha, c'est-à-dire des conducteurs de cyclo-pousse en costume traditionnel.

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Kaminarimon, la Porte du Tonnerre

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Nakamise-dôri

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Chaudron d'encens

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Jinriksha

  • En ce qui concerne les lieux politiques de la ville, j’ai eu l’occasion de visiter le bâtiment de la Diète nationale, l'endroit où se réunissent les deux chambres de la Diète du Japon, le parlement japonais, qui se trouve dans le quartier administratif de Nagata (arrondissement de Chiyoda). J’ai également visité le siège du gouvernement métropolitain de Tokyo ou Tochô situé dans le quartier de Nishi Shinjuku dans l'arrondissement de Shinjuku. Ces bureaux occupent deux bâtiments attenants qui méritent le détour pour leur architecture monumentale et leurs étages panoramiques jumeaux. La vue de l'étendue de Tokyo y est exceptionnelle, et par temps clair, on peut même apercevoir le Mont Fuji.

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Diète nationale

  • Je termine cette rétrospective des endroits marquants de mon séjour tokyoïte, par l’un de mes coups de cœur de la capitale, le quartier de Shibuya (situé dans l’arrondissement du même nom). C’est ici que se trouve l’un des plus fréquentés carrefours du monde, le Shibuya Crossing. Cette zone est traversée quotidiennement par une véritable marée humaine. Agoraphobes s'abstenir. La célèbre statue de Hachikô est située devant la station de métro. L'histoire de ce chien est vraiment touchante et connue dans tout le Japon. Dans les années 1920, un professeur possédait un petit chien akita qui venait l'attendre tous les après-midi à la station Shibuya. Le professeur mourrut en 1925, mais son chien, Hachikô, continua à venir l'attendre tous les jours jusqu'à sa mort, 11 ans plus tard. Ce sont les habitants du quartier qui décidèrent d'ériger une statue en son honneur. Shibuya est surtout un quartier jeune et branché, un autre temple de la mode (Tour 109) et un lieu de sorties en tout genre : bars à thème, izakaya, game center, purikura, karaoke… Mon magasin préféré, mon temple de la musique nipponne, s’y trouve également : Tower Records (No J-music, no Life…).

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Cela va de soi, je ne pouvais pas faire une vidéo sur mon séjour à Tokyo sans y placer quelques photos des diverses choses délicieuses que j’ai pu goûter là-bas : bentô, râmen, yakitori, okonomiyaki, gyoza, taiyaki, pain au lait Nyanko-sensei...

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Sans compter sur ma passion pour les KitKat japonais :

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Le Japon est un pays de grande gastronomie autant que la France, même si certains goûts ont pu traumatiser mon palet de Française. J'ai bien failli vomir en mangeant du nattô par exemple... Mais j'étais proche de l'orgasme cullinaire en mangeant des râmen ou des yakitori.


J'ai eu la chance de participer à une cérémonie du thé, appelée aussi chanoyu. Il s'agit d'un rituel traditionnel influencé par le bouddhisme zen dans lequel le thé vert en poudre (matcha) est préparé de manière cérémoniale par un praticien expérimenté et est servi à un groupe restreint d'invités dans un cadre ancien. Beaucoup de personnes trouvent ce thé amer, personnellement, je l'ai trouvé très bon, mais très chaud! Il faut boire le contenu du bol assez rapidement une fois que votre hôte vous l'a remis, j'ai bien cru perdre ma langue ce jour-là! Un petit conseil, si vous devez assister à une cérémonie du thé, travaillez votre poker face, pas pour le goût du thé, mais pour sa température.

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Pour terminer, je tiens à souligner ce que ne montre pas les photos. J'ai rencontré à Tokyo des personnes incroyables, qu'elles soient françaises, québécoises ou japonaises. Ces personnes ont largement contribué par leur diversité, leur sens de l'humour et du partage, à rendre mon séjour inoubliable. Mon voyage au Japon, sans ces personnes formidables, n'aurait sans doute pas eu la même saveur ni la même intensité.


Il me reste encore beaucoup d’endroits à découvrir et de rencontres à faire. Je vais donc profiter de mon second voyage pour explorer plus en profondeur cette fascinante et addictive "capitale de l'Est".



 
 
 

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